Une petite escapade en Egypte qui ne m'a pas laissée de glace, j'en suis revenue, comment dire... toute étourdie !!!
Je suis partie avec mon fils de 10 ans, un cadeau d'anniversaire... à la découverte d'un Pays très riche en histoire et avec toutes les émotions qui vont avec...
Voici donc notre bâteau 5* "Star Of Luxor"
Bâteau confortable, personnel très accueillant et un guide, Ismaël, très passionné. Notre groupe était composé de 24 personnes, l'idéal pour effectuer des visites avec peu de monde à cette saison, car au lieu de 200 bâteaux sur le Nil, il n'y en avait que 80. Nous nous retrouvions parfois avec 5 bâteaux d'accostés, pas la foule, ce qui est très bien pour faire les photos des sites !!!
Température 26° la nuit, 38° à 12 h 00 et 42° l'après-midi (dont 1 journée à 45°). Mais toujours un petit vent et puis sur le Nil l'air n'est pas le même. Sans oublier, la clim dans les cabines et tout le bâteau.
Voici notre cabine sur le pont
Le pont supérieur avec la piscine
LA HAUTE EGYPTE
LOUXOR
Louxor est le point de départ pour beaucoup de croisières sur le Nil pour rejoindre Assouan (prononcer Assouane). Une ville très touristique séparée en deux par le Nil :
----- La rive occidentale
Cette vallée est gardée par les colosses de Memnon. Les seuls vestiges du temple funéraire d'Améniphis III.
Bien qu’étant en partie effondrés, ils restent très impressionnants. Ils tirent leur nom d’un héros grec mort à Troie d’après l’Illiade, Memnon, fils de la déesse Aurore. Suite à un tremblement de terre, un des colosses se fissura et émettait chaque matin, au lever du jour, l’aurore donc, une sorte de chanson. D’après la légende, Memnon se plaignait à sa mère dont les rayons consolaient son fils. Après la restauration entreprise par l'empereur Septime Sévère en 199 ap. J.-C., le colosse ne fit plus de bruit. Il fut prouvé que c’était les rayons du soleil qui faisait ce bruit lorsqu’ils frappaient la pierre, devenue froide la nuit, de leurs rayons brûlants.
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LA VALLEE DES ROIS
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Les montagnes dessinées par le vent sont parsemées ici et là de maisons aux couleurs éclatantes. On surnomme cette rive la "cité des morts". C'est en fait une ancienne nécropole qui recèle des tombeaux où reposent depuis des milliers d'années les momies des plus grands pharaons. Les sépultures royales sont réunies dans la Vallée des Rois. Tous les pharaons du Nouvel Empire y ont leur demeure : Ramsès II, Séti Ier, Aménophis II, Toutankhamon…
Il n'y a pas le droit de prendre des photos des tombes donc voici un aperçu de loin
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MEDINET HABOU
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Temple funéraire de Ramsès III, Thèbes. Autrefois ce temple était relié au Nil par un canal aujourd'hui ensablé
L’immense pylône d’entrée est suivi des cours à ciel ouvert puis de la salle hypostyle.
Le Temple de Ramsès III.
Les grandes fresques qui recouvraient les murs étaient, pour certaines, encore colorées. Elles représentaient Ramsès vainquant les Peuples de la Mer. Peuples d’Asie Mineure qui, après avoir vaincu de nombreuses tribus, s’attaquèrent à l’Egypte. Ils furent repoussés lors d’une grande bataille navale.
L'après-midi, nous remontâmes le Nil en direction d’Edfou. Nous naviguâmes toute l’après-midi avec de forts jolis paysages :
En fin d’après-midi, nous arrivâmes à l’écluse d’Esna. Soudain, des petites barques se dirigent vers nous et s’accrochent aux bateaux. A leur bord se trouvaient des vendeurs de marchandises en tout genre : djellabas, chapeaux, nappes, serviettes, tapis… Aprçevant des peronnes, il commencent à balancer des nappes, serviettes dans un sachet,par dessus bord, dix-quinze mètres plus haut !!! C'était unique et très amusant
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EDFOU rive gauche du Nil
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Edfou est une ville située à 100 km d’Assouan au sud de Louxor. Elle fut l’ancienne capitale de la région que les Grecs appelaient Apollinopolis Magna dont il ne reste qu’un temple greco-romain très bien conservé et dédié au dieu faucon Horus.
Ce temple fut érigé à l’époque ptolémaïque sous Ptolémée III (le père de Cléopâtre) soit 237 av. J-C. . On le remarque par les formes des colonnes : les chapiteaux sont composées de plusieurs éléments (papyrus, lotus…) au lieu d’un seul. Une magnifique statue de faucon en granit noire gardait l’entrée de la salle hypostyle.
Chaque temple dédié à un dieu – exceptés les temples funéraires – était constitué de la même manière et des mêmes éléments : un pylône, une cour à ciel ouvert, une salle hypostyle, un vestibule et un sanctuaire, ou naos, lieu où était entreposé la statue du dieu. Il y avait toujours au moins un exemplaire de chaque élément mais il pouvait très bien y avoir deux cours, trois salles hypostyles, etc… mais un seul sanctuaire, bien sûr. De plus, l’enchaînement de ces différents éléments était dans un axe parfaitement rectiligne, à l’entrée du pylône on pouvait voir le fond du sanctuaire. Cela avait été conçu pour permettre au soleil d’entrer dans le temple et d’illuminer la divinité chaque matin, lorsque le prêtre ouvrait le naos.
A l'entrée avant le temple le mammisi « lieu de naissance ».
Le temple dans toute sa splendeur : 137 mètres de longueur, 79 mètres de largeur, 36 mètres de hauteur pour les pylônes.
Horus : était représenté par un faucon ou un homme à tête de faucon coiffé de la couronne de la basse et de la haute Egypte.
Après avoir traversé la grande cour bordée sur trois côtés de colonnes qui donnent accès sur une première salle hypostyle. Cette salle est gardée à l’entrée par un immense faucon de granit coiffé de pschent. Sur les murs intérieurs et extérieurs, il y a des fresques de scènes d’offrandes dédiées à Horus de Beheded et à Hathor. Les sculptures demeuraient encore presque intactes mais sans les couleurs.
la barque funéraire
Le sanctuaire est la pièce centrale du temple, c’est la plus étroite, la plus basse de plafond et la plus élevée de sol. Le sanctuaire est entouré de trois chapelles rayonnantes, dont une abrite une reconstitution d’une barque sacrée (l’originale, en très mauvais état, est conservée au musée du Louvre).
La salle du sanctuaire est précédé par le vestibule, la salle des offrandes, 2 salles hypostyles, avec chacune 12 colonnes, représentation des 12 heures diurnes et des 12 heures nocturnes. Sur le plafond de la première salle hypostyle, la déesse Hathor est représentée 365 fois, afin de préserver le temple des influences néfastes tout au long de l’année.